En première approche, la pratique du Tai Chi Chuan se situe entre le yoga et la relaxation, entre la concentration et la détente. Elle s’articule autour d’un ensemble de mouvements réalisés à un rythme lent qui nous permet d’affiner nos sensations au cours de chaque mouvement. Nous pratiquons le Tai Chi Chuan dans un cadre où l’on se donne volontairement du temps pour chacun de nos gestes, pour percevoir la position de notre corps, de nos membres dans l’espace, ainsi que du rapport entre celle-ci et la tension musculaire que nous pouvons ressentir. L’état de détente dans le Tai Chi Chuan n’est pas une absence de tension, mais une alternance de tensions minimales nécessaires pour réaliser un mouvement.

         Le but de la pratique n’est pas d’arriver à reproduire un mouvement supposé parfait. Mon rôle et celui des autres pratiquants plus anciens se limitera à donner des repères, des guides aux pratiquants les plus débutants afin qu’ils puissent prendre une conscience plus étendue de leurs postures et mouvements corporels. Bien que l’origine de chaque mouvement correspond à une application martiale, l’absence d’esprit de compétition et de recherche de performance, associée un rythme très lent dans notre pratique débouche naturellement sur un état de calme et de sérénité.

 Nos cours à l’USBY s’apparente davantage à une initiation au Tai Chi Chuan qui offre par ailleurs des possibilités d’études bien plus subtiles, tant sur le plan corporel que spirituel.

De gauche à droite: TUNG Kai-Ying, Anya MEOT et TUNG Chen-Wei,
lors du stage international en France Sud , avril 2008